Le circuit est composé de trois branches montées en parallèle sur un générateur de tension continue ( basse tension 12 V ). La première branche se compose d’un ensemble de deux bobines de 500 spires montées sur un noyau de fer, la deuxième est constituée par une lampe néon (220 V, 10 W) et la troisième branche correspond à un interrupteur (2) monté en série avec une petite lampe 12 V. Un interrupteur principal (1) est installé entre le générateur et les trois branches de circuit.

Le but de ce dispositif est de montrer que, lors d’une coupure de courant, la tension engendrée par auto-induction aux bornes de la bobine peut être beaucoup plus grande que la tension du générateur et ainsi provoquer la détérioration d’ éléments de circuit ne supportant pas des tensions importantes.

1. Les interrupteurs 1 et 2 sont fermés. On enclenche le générateur, la lampe 12 V s’allume et la lampe néon reste éteinte.
2. On ouvre l’interrupteur 2 : la lampe 12 V s’éteint.
3. On ouvre l’interrupteur 1: la brusque coupure de courant dans la bobine produit par auto-induction une brève surtension aux bornes de la bobine permettant d’allumer très brièvement la lampe néon 220 V , ce qui signifie que la tension induite par auto-induction dans la bobine est très largement supérieure à celle du générateur ! D’où surtension dans le circuit et risque de griller par exemple la lampe 12 V si celle-ci est connectée à l’ensemble.
4. On repart du point 1 avec les deux interrupteurs fermés. La lampe 12 V fait partie du circuit avec la bobine. On ouvre alors directement l’interrupteur 1, la surtension fait son apparition dans la bobine et  fait sauter la lampe 12 V !

• 1 Prémontage (voir photo)
• 1 Alimentation LY+H
• 1 Ampoule 220V 10W
• 1 Ampoule 12V
• 2 Multimètres
• 2 Bobine N500
• 1 U + noyau de fer
• 2 Interrupteurs